PLOUHA

Les falaises de Plouha sont les plus hautes des Côtes d’Armor (104m). Elles constituent sans aucun doute l’un des plus beaux sites sauvages des côtes bretonnes. Le petit port de Gwen Zegal, classé au patrimoine maritime, présente encore des mouillages en pieux de bois.

Durand la dernière guerre mondiale, le reseau Shelburn (dont un film a été tiré) était chargé par les services secrets britanniques de rapatrier en Grande Bretagne , les parachutistes et aviateurs tombés sur le sol français. Ils étaient évacués par mer depuis une plage bretonne de l’Anse Cochat, à Plouha, nom de code « plage Bonaparte » qui est resté, par des vedettes rapides MGB de la Royal Navy, guidées par David Birkin, le père de Jane Birkin.

Cette plaque figure à l’entrée de la plage Bonaparte

GR 34- LE SENTIER DES DOUANIERS

Etude sur le GR34 réalisée par le Comité Régional du Tourisme (CRT). La destinatiion touristique Baie de St Brieuc-Paimpol-les Caps – label créé par le CRT représente 160 km du GR34 soit 8% de sa longueur totale. Long de 2028 km, le GR34 bien connu sous le nom de « sentier des douaniers »traverse 3 régions,, 6 départements et part du Mont St Michel pour arriver à St Nazaire. On apprend dans cette étude 44% le fréquentent en couple, 21% en famille, 20% avec des amis et 20% seul. 53% des usagers ont entre 50 et 60 ans. 31% sont des sportifs et marchent 11 km en moyenne tandis que 54% le pratiquent par pur loisir en marchant 10 km.Les  usagers apprécient en priorité la beauté des paysages, la propreté de l’itinéraire et sa facilité d’accès. Au total 9,1 millions de personnes (excursionnistes et touristes) ont emprunté le GR34 en 2018.

CREPES OU GALETTES  ?

Dans les Côtess d’Armor, faite à base de froment et essentiellement sucrée (confiture, miel, etc) c’est la CREPE.

Faite au sarrazin (blé noir) salée et garnie d’oeuf, viande, saucisse, gruyère, simple ou double, c’est la GALETTE. Dans d’autres départements bretons on emploie indifféremment les deux noms pour désigner ces succulentes préparations.

KER

Ville, village, petit bourg… : les différents usages du petit mot « Ker », hérité d’un mot de vieux breton, lui-même parent du gallois.

Les origines  du fameux « Ker »

Le fameux « kêr », un petit mot très si fréquent dans la toponymie bretonne entre dans la signification de bien des noms de lieux.Le préfixe breton « kêr » provient du vieux-breton « caer » apparenté au gallois « caer ». Il signifie à l’origine « lieu fortifié », forteresse, château, citadelle »  sens qu’il a conservé en gallois,

Ville, village ou hameau

A la fin du Xe siècle, « kêr » a perdu son sens latin de « castrum » (lieu fortifié romain), pour prendre progressivement celui du latin « villa », devenant « ville », village, puis hameau ou bourg (lieu habité) comme à Kergloff/Kerglof (prés de Carhaix),  et enfin ville par extension. Exemple : « Kêr Naoned » : la ville de Nantes. « Ti-kêr Roazhon » la maison de la ville de Rennes c’est-à-dire.  la mairie de Rennes bien sur !

Communes et quartiers

Comme indiqué plus haut vous l’avez sans doute  plutôt vu sur des panneaux indiquant dans une commune les différents hameaux : Kerimerc’h (commune de Tresigne/Tressignaux),Kerziot (Plian/Pléguien)… ou encore le fameux quartier de « Kerfeunteun » à Kemper/Quimper.

CÔTES DU NORD OU CÔTES D’ARMOR ?

LE 8 Marss 2020 cela faisait 30 ans que les Côtes du Nord « perdaient le nord » comme le voulait la formule pour devenir les Côtes d’Armor et ses habitants les Costarmoricains (aines).

Quelques dates :

4 mars 1790 – La France est découpée en 83 départements. A l’origine le Finistère devait s’appeler les Côtes de l’Ouest et le Morbihan les Côtes du Midi mais les députés respectifs de l’Assemblée Constituante obtinrent gain de cause pour leur dénomination actuelle (Finistère et Morbihan). Restaient donc les Côtes du Nord.

En 1914 – C’est André Desportes, professeur au Collège des Cordeliers à Dinan qui manifestait sa réprobation. Il faudra attendre.

1953 – pour que Pierre Olivaux (délégué hôtelier du Celeb) lance une enquête sur le changement de nom. Petit à petit l’idée fait son chemin.

1956 – Le Conseil Municipal de Lannion vote un voeu en ce sens.

10 juillet 1959  – St Brieuc adopte à l’unanimité au Conseil Municipal pour que les Côtes du Nord deviennent les Côtes d’Armor, repris par 307 communes sur 385.

Nov 1961 – St Brieuc imprime Côtes d’Armor sur ses enveloppes.

20 avril 1962 – Sous la présidence de René Pleven, le Conseil Général demande officiellement au gouvernement de rebaptiser le département Côtes d’Armor. Le Finisère s’y oppose , considérant qu’il avait plus de côtes. Après plusieurs tentatives le projet est abandonné.

22 janvier 1988 – Charles Josselin (Président du Conseil Général redemande officiellement le changement de nom et au cours d’une rencontre avec Fr. Mitterand il en profite pour lui en toucher un mot. Fr. Mitterand déclare alors « c’est un joli nom ».

1990 – Le Conseil d’Etat (M. Rocard 1er Ministre) dit oui. Le décret est signé le 27 fevrier 1990.

8 mars 1990 – parution du décret au Journal Officiel.

Syvester STALLONE

Sylvester Stallone, c’est la star de Rocky et Rambo au cinéma.Mais savez-vous qu’une partie de sa famille était originaire de Pontrieux, au nord de Guingamp (Côtes d’Armor).

La grand-mère de Sylvester, Jeanne Clérec, est en effet née à Brest. C’est là qu’elle rencontre en 1920 le grand-père de Sylvester, un sodat américain du nom de John Labofish. De leur union naîtra Jacqueline, la maman du futur Rocky.

Quel est donc le lien entre Rambo et Pontrieux ? C’est la maman de Jeanne Clérec, Anne-Marie Cavalan, qui est née dans la petite cité de caractère, entre Guingamp et Paimpol.

On peut donc dire que l’arrière-grand-mère de Rocky était de Pontrieux. Etonnant non ?

LES MAREES NOIRES

Une étude générale révèle que plus d’1,2 millions de tonnes d’hydrocarbures sont venues polluer les eaux européennes en un quart de siècle. C’est cependant « une goutte d’eau » à comparer aux dégazages et déballastages en Méditerranée. En effet selon une étude récente du WWF, 0.7 à 1.5 millions de tonnes de résidus de fioul et d’huile y seraient déversés chaque année.

EN BRETAGNE :

18 mars 1967- Le Torre Canyon – 119000 T de brut – s’échoue sur les côtes anglaises et la marée noire touche la Bretagne à partir du 9 avril de St Malo à Ouessant

24 janvier 1976 – l’Olympic Bravery – 1200 T de mazout – s’échoue au large d’Ouessant

mars 1978 – l’Amoco Cadiz – 227000 T de pétrole brut – touche la pointe Finistère. Création du plan Polmar par R.Barre puis du service de surveillance CROS du rail d’Ouessant, et des couloirs obligatoires pour les navires. Mise en place des remorqueurs de haute mer (Cie des Abeilles) comme le Flandre. Après un procès qui durera 14 ans une indemnité de 1,3 milliards sera versée par la Cie américaine Standard Oil à partager entre l’état et les communautés touchées. Suite à ceci, le FIPOL (fond international d’indemnisation pour dommages dûs à la pollution par des hydraucarbures) est crée. Il est alimenté par les industries pétrolières (en fonction de leur part de marché) mais en même temps il déresponsabilise les armateurs. Il est aussi accusé de spolier le remboursement des victimes.

15 octobre 1976 – le Boehlen – 7000T de pétrole – touche l’Ile de Sein

28 avril 1979 – Le Gino – 32000T de noir de carbone – coule au large d’Ouessant

7 mars 1980 – le Tanio – 6000T de fuel – se casse en deux au nord de l’Ile de Batz. 40.000 oiseaux périssent sur la réserve ornithologique des 7 îles et certaines espèces rares sont maintenant en quasi voie de disparition.

19 decembre 1999 – l’Erika – chargé de 31000T de fuel lourd – il se casse en deux au sud de la pointe de Penmarc’h. 20000T s’en échappe sur 400 km de côtes de la pointe bretonne à l’Ile de Ré. Là encore, 150.000 oiseaux disparaissent.

Devant chacune des catastrophes les Bretons ont réagi: nettoyage des côtes, sauvetage des oiseaux (LPO). Quelques solutions ont été trouvées  : – tout d’abord, des dispersants permettant à la masse de pétrole de se détacher  et ainsi ne pas suivre l’effet des marées,  et  il est possible également  de mettre en place des barrages flottants, proches de nos lieux de vie . Ces barrages flottants vont avoir 2 effets : ils repoussent les différentes nappes d’hydrocarbures mais également retiennent une partie d’entre elles, permettant ensuite de les récupérer avant qu’elles ne touchent nos côtes.

Des lois sont entrées en vigueur. Les dégâts écologiques et sociétales sont dorénavant pris en compte. Les amendes sont beaucoup plus salées. Résultat, en 20 ans le nombre de catastrophes en mer à considérablement chuté. Les Bretons continuent de lutter en faveur de la protection du littoral via des associations qui ont continuellement besoin de main d’oeuvre pour le nettoyage des plages ou le bien-être des animaux marins.

ALFRED JARRY

Elève brillant au lycée Anatole Le-Braz à St Brieuc, A.J.fut poëte, romancier,chroniqueur, homme de théatre. Pistolet à la main, toujours juché sur la bicyclette, féru de pêche et porté sur l’alcool, le sulfureux dandy provoqua surtout l’un des plus gros scandales de l’histoire du théâtre avec sa pièce UBU ROI.

Mort prématurément à 34 ans il deviendra l’un des principaux inspirateurs des avant-gardes du début du XXème siècle.

IL voit le jour à Laval en 1873. EN 1879 sa mère, Costarmoricaine quitte son père et retourne vivre à St Brieuc. Au lycée de St Brieux élève d’excellence,

1er prix d’excellence de la classe de seconde, 1er en composition française, en latin, en grec, en maths, en récitation. Pendant son temps libre il écrit des pièces de théâtre et des poêmes. Il va régulierement en vacances à Erquy, au Legué et sur les bords du Gouët à Tremusson. En 1889 il intègre le lycée E.Zola de Rennes

En 1892 les Jarry déménagent à Paris et Alfred fréquente le milieu littéraire et devient rédacteur pour le bulletin l’Art littéraire et où il fait des rencontres déterminantes. Il vient d’écrire UBU ROI et présente ce spectacle le 10 décembre 1896. Ubu c’est l’histoire d’un dictateur bouffon devenu roi de Pologne, qui n’a qu’une ambition : se goinfrer, s’enrichir et massacrer tout le monde. Il fait voler en éclat les codes du théâtre classique et ouvre la voie au théâtre de l’absurde, au surréalisme et au dadaïsme. Jusqu’à la fin de sa vie, il écrira des articles dans des revues, des romans, des pièces de théâtre, des poèmes.

Le dandy n’est pas à une excentricité près. Il dilapide l’héritage de son père, boit plus que de raison, s’adonne à l’absinthe et multiplie les dettes et les scandales.

Toute sa vie il gardera le goût du plein air et restera sportif mais son goût immodéré pour l’alcool ne le quittera jamais. En 1907 épuisé, malade, criblé de dettes il s’éteint d’une méningite tuberculeuse. Juste avant de mourir il reclamera un cure-dent. Une dernière volonté à l’image de sa vie : ubuesque.Elève brillant au lycée Anatole Le-Braz à St Brieuc, A.J.fut poëte, romancier,chroniqueur, homme de théatre. Pistolet à la main, toujours juché sur la bicyclette, féru de pêche et porté sur l’alcool, le sulfureux dandy provoqua surtout l’un des plus gros scandales de l’histoire du théâtre avec sa pièce UBU ROI.

Mort prématurément à 34 ans il deviendra l’un des principaux inspirateurs des avant-gardes du début du XXème siècle.

IL voit le jour à Laval en 1873. EN 1879 sa mère, Costarmoricaine quitte son père et retourne vivre à St Brieuc. Au lycée de St Brieux élève d’excellence,

1er prix d’excellence de la classe de seconde, 1er en composition française, en latin, en grec, en maths, en récitation. Pendant son temps libre il écrit des pièces de théâtre et des poêmes. Il va régulierement en vacances à Erquy, au Legué et sur les bords du Gouët à Tremusson. En 1889 il intègre le lycée E.Zola de Rennes

En 1892 les Jarry déménagent à Paris et Alfred fréquente le milieu littéraire et devient rédacteur pour le bulletin l’Art littéraire et où il fait des rencontres déterminantes. Il vient d’écrire UBU ROI et présente ce spectacle le 10 décembre 1896. Ubu c’est l’histoire d’un dictateur bouffon devenu roi de Pologne, qui n’a qu’une ambition : se goinfrer, s’enrichir et massacrer tout le monde. Il fait voler en éclat les codes du théâtre classique et ouvre la voie au théâtre de l’absurde, au surréalisme et au dadaïsme. Jusqu’à la fin de sa vie, il écrira des articles dans des revues, des romans, des pièces de théâtre, des poèmes.

Le dandy n’est pas à une excentricité près. Il dilapide l’héritage de son père, boit plus que de raison, s’adonne à l’absinthe et multiplie les dettes et les scandales.

Toute sa vie il gardera le goût du plein air et restera sportif mais son goût immodéré pour l’alcool ne le quittera jamais. En 1907 épuisé, malade, criblé de dettes il s’éteint d’une méningite tuberculeuse. Juste avant de mourir il reclamera un cure-dent. Une dernière volonté à l’image de sa vie : ubuesque.

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